AVANT-PROPOS
Après Ad limina luminis, Ad limina caelestis est le deuxième volet de ma série de duos virtuoses. Cette fois-ci, c’est l’instrument le plus aigu de l’orchestre qui est à
l’honneur : le piccolo ; d’où la référence au céleste dans le titre. Cependant, le registre principalement exploré est le grave, pour sa couleur boisée et pour le mélange avec les deux modes
de jeux également usités, les sons éoliens et les slaps. Plus encore que dans le volet précédent (pour violon et violoncelle) les effets de morphing abondent dans cette pièce qui
poursuit les recherches du premier opus sur la polyphonie à voix deux égales, c’est-à-dire la polyphonie réduite sa version la plus ramassée et concentrée, et perpétue une caractéristique
majeure de mon langage musical : la virtuosité collective.
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Je dédicace cette pièce à Sarah Van der Vlist et Fanny Morel, les commanditaires et interprètes enthousiastes, talentueuses et complices qui lui ont donné vie.